LELOIR Dominique

Artiste plasticien,écrivain

Dunkerque 1947

a baigné dans une atmosphère artistique grâce à sa tante Adeline DEBAENE KIESECOMS (1904-1986) photographe (œuvre déposé aux archives de Dunkerque

Ecole Régionale des Beaux Arts de Lille, prix de peinture

Professeur de dessin d’art académie de Lille de 1969 à 1973

1965 exposition Galerie Walter ZEHNDER Lens

Rencontre les peintres Arthur Van Hecke, Henry Lhotelier… expose salon de Gravelines 1969 à 72

1970 participe à la création du festival culturel de Fleurbaix (invité les peintre du salon de Gravelines, les danseurs Dominique et Françoise Dupuy, chanteur Gianni Esposito..)

1972 expositions avec Francis Beaudelot école de Beaux Arts de Tourcoing

Participe à de Nombreux salons régionaux, nationaux, internationaux

1973 Maison de la culture Liège (Belgique)

1975 publie au Castor Astral LES RUNES DU SILENCE poésie et xylographie

Vit alors à paris fréquente plus d’écrivain que de peintre (André Rollin, Jean Yves Reuzeau, Serge Safran. Daniel Pézeril, Anne Bragance, Emmanuel Looten, André Devynck, Dominique Cagnard…)

1976-80 crée avec Daniel Turribio un lieu convivial et culturel le moulin à huile de Corconne région de Nîmes et Montpellier (expositions, théâtre, chanson, conférences)

Rencontre le peintre Claude Viallat, expo Nîmes Montpellier, Lunel Ales

Publie LES MITAINES DU VENT 12 textes et linogravures tiré à 50 exemplaires à la main par Raphaël Ségura, achat par les villes de Nîmes, Lille, Dunkerque, st Pol, Douai…

1981 expositions musées de Béthune, 1984 musée de Gravelines, 1987 Sous Préfecture de Béthune

1988 poésie UN LEGER VERTIGE DE L OMBRE collectif édition Ecole d’Art de Douai

1989 musée de Gravelines « Palimpseste » (travail sur la mémoire),1991 business club de Nîmes,1993 ARIAP Lille,1996 Galerie Papyrus Metz, 1999 Fort art Tournai (Belgique)

2000 voyage en Chine rencontre avec des artiste chinois, intérêt pour le lavis, 2001 galerie Ming Tong Lille, 2002 Médiathèque Béthune, 2003 voyage en Chine, galerie Matisse Seclin lez Lille,2005 Galerie Zone de Confusion St André lez Lille.

2005 à 2008 Travail plastique avec la population de la région du Hainaut sur le thème des Géants en collaboration avec des écrivains, Bertrand Foly, Jean Louis Lafon, Anne Létorré (association La pluie d’oiseaux)

2006 vidéo sur le travail de ADELINE DEBAENE KESECOMS avec Jean Louis Dupont 2007 DE CONTRE LE PAMPHLET (texte) ed Ane qui butine (Belgique) Vidéo par J.L.Dupont sur l’ensemble de l’œuvre. Acteur dans le film El collectif des inconnus.

2009- 2010 contes pour France Musique (émission de Véronique Sauger les contes du jour et de la nuit).

Expo souffle d'art cons gal du Pas de Calais

2011 expo Centre Culturel agglomération St Omer Arques

2012 Galerie Panthère noire Lille

 

COLLECTIONS PUBLIQUES

Villes de LILLE, NIMES, St POL, COUDEKERQUE, DOUAI.

Musées de BETHUNE, GRAVELINES,

DUNKERQUE, SOULAIMANIE(IRAK)

Sous Préfecture BETHUNE

Collège BEUVRAGE

FRAC PICARDI

 

Avatars d’un divin chantage

 

C’est Beaudelot qui m’a présenté Leloir, et les choses n’ont pas traîné : Leloir s’est présenté. J’avais tout pour ça : mec plus jeune, curieux de l’art et des autres (c’est la même chose), introduit sans artifice dans le champ de son influence.

 

Beaudelot m’avait prévenu : « Il est très intelligent. » Je me souvenais alors des propos d’une amie au sujet d’un homme dont elle refusait l’invitation : « Trop intelligent ! ». Moi, j’ai pas refusé ; enfin, pas tout. Parce que le boulot de Leloir, c’est beau à voir, que Leloir a des choses à dire et que tout cela suffit bien à justifier qu’on reste à confronter ses maigres certitudes à son savoir et son léger accent théologien. S’il emprunte un peu à Dieu sa matière, c’est que ce n’est pas le plus mauvais fournisseur. L’objet de mon texte est de toute façon, je crois, la création ! La création, c’est toujours affaire de vocabulaire, instrument normatif seulement quand on le fait tel. On n’est pas obligé et, tout contradicteur qu’il soit, Leloir ne dira pas le contraire.

 

Quand il emprunte à Dieu le matériau de sa création, il fait bien sûr, lui aussi, l’homme à son image, sans ignorer qu’il est de l’autre côté… du miroir : Narcisse ! … du Styx peut-être ? Mortel ! Les enjeux sont différents pour lui, belliqueux, agitateur dont la création martèle son refus, sinon de l’Immanent, à tout le moins de l’issue certaine des choses, son refus de l’instant où sur terre l’on énonce le « pourquoi ? » de l’Abandon. Sur son champ de guerre, Leloir anticipe et crie de douleur conquérante en récrivant dans un humain médium les faits et les formes de paraboles en quelque légende mordorée. Alors, forcément, il est dur dans son propos tramé dans un rapport à l’universel dont l’issue ne le connaît pas dupe. Il réprouve la médiocrité présente de la liturgie : l’objet, c’est le Dies Irae !

 

Sur la toile, Leloir joue avec la droiture du chevalier du Septième sceau de Bergman qui défie son terme plutôt que de se soumettre à l’ordre des choses et dès lors traverse, stoïque, le spectacle de l’enfer promis dont il consigne les manifestations avec la droiture hautaine et incrédule d’un regard riche de ses propres épreuves. Expressions du monde comme on les trouve en quelque Short cuts chez Robert Altman, préfigurant autre Elephant chez Gus van Zant.

 

Ainsi se profilent les éléments multiples de la composition des jours, des nuits, ponctués par l’autoportrait et ses déclinaisons redoutables. Comme Eugène Leroy ici, Horst Janssen ailleurs, et autres frères d’art qui livrent les variations de la résonance du monde sur leur propre visage, Leloir décline son image et présente aussi celle des choses, des manifestations autres du créateur, avatars d’un divin chantage qui place l’homme dans une réalité-épreuve au seuil d’une invérifiable promesse : la vie prend figures dans un kaléidoscope de mille reflets entre le sacrifice d’Isaac et le chat qui dort

 

La toile du chat, il est vrai, est plus facile à vendre, mais Leloir ne peut faire l’économie de la question de la destinée, celle du fils dans le dessein divin. Homme et grand témoin, il pousse la figure à son terme : quand on découvre son Isaac sous l’élan d’Abraham, on a le sentiment que Dieu n’aura plus le temps d’intervenir. Sur de son geste, Leloir assemble ainsi le faisceau de sa présomption et au bas de la toile, en touche finale, sa signature ascendante consulte le ciel sur le bien fondé de son intuition si rudement révélée.

 

Loin d’une innocence dont je le sens vierge, le peintre Leloir et son intégrité bousculent en traits de couleur l’œil qui se pose sur leur ouvrage. Comme le Christ de Beaudelot, qui quitte sa croix, les sujets de Leloir imposent une réception toute humaine de nos légendes tutélaires. L’ange a la plume meurtrie et sa conversation est une négociation, un deal. Sébastien, tombé et pénétré, oublie les formes canoniques de la sagitation pour connaître une transverbération tel la Thérèse du Bernin. Le reflet de Narcisse a le contour plus franc que son image mère…

 

C’est pour cela, peut-être, que Leloir pose aussi des voiles. La puissante beauté d’un écorché masculin est présentée dans sa vigueur, mais les visages, quant à eux, se gardent de confidences. Les autoportraits portent états d’âme, entre silence et cri, mais jamais n’est dite l’intention de l’instant. Une Madeleine (?) -et son passé-, une Maternité -et son avenir-, ne laissent pas plus connaître leur face : le désir, ce secret, serait-il l’unique matière des temps, parée ou non d’un fard chrétien ?

 

Pour le dire, les déclinaisons chromatiques livrent leur dynamique sensorielle, induisant volumes et profondeurs entremêlées dans les transitions franches (azur/jaune…) ou fondues (rouge/Sienne/violet de mars/outremer…), le velours des fusions épousant la violence des contrastes où souvent le blanc vient souverain imposer sa synthèse lumineuse près de l’objet d’un désir, ou voiler l’âme ! Ici, c’est un homme renversé -Christ déchu ?-, épaules en assises et face contre terre sans accès possible à l’onde pourtant proxime qui coule sous la signature du peintre, tandis qu’un rouge trace une autre source de la cuisse au bassin. Là, un torse bleu, une gueule noire et ouverte, des lèvres vertes, un Minotaure fui de la palette d’un Asger Jorn… : l’incarnation est telle que l’âme investit jusqu’aux natures réputées mortes ; le paysage, même, est une matière anthropomorphe…

 

Spontanés gestes du peintre ? Avatars d’un divin chantage ? Le Christ qui, dit-on, n’était pas allé au delà d’Eboli semble avoir aussi quitté Bruxelles, mais élisant d’aucuns, encore, à l’œuvre de quelque art dans son sillage…

 

William MAUFROY, conservateur en chef du patrimoine DUNKERQUE

mi-Carême 2006

 

 

Ecce homo MMX

 

J’ai déjà eu le plaisir d’assembler quelques mots pour Dominique Leloir, familier que je suis de l’œuvre et de l’homme. Ce fut sous l’idée des « Avatars d’un divin chantage » que je trouvai alors le dit le plus pertinent à présenter peut-être moins l’œuvre et l’homme que le fait ! Le fait ? Oui, le Fait : la matière d’art qui fait qu’un être, fondamentalement, nécessairement, à la différence de ceux qui l’entourent, démultiplie l’expression sans en limiter les formes ou les supports.

 

Intime aussi de cette motion et de sa part de mystère, j’éprouve face aux travaux de Leloir et de quelques autres qui partagent avec lui la véracité du propos, la prégnance de formuler l’existence, de cerner le rapport de soi-même au monde, ou selon, du monde à soi.

 

C’est ainsi, me semble-t-il, que se comporte et se détermine chacun de nous. Mais avec plus moins d’acuité et d’ambition quant à résoudre pour vivre le fait d’être. Et c’est sur ce terrain que certains, comme Leloir, se révèlent dans un indispensable recours à l’art.

 

L’art de Leloir

 

 

Dès lors, suivre Leloir, c’est assembler un puzzle mouvant de composition multiple aux bornes chaque jour refoulées par de nouvelles expériences de vie et de pensée. C’est découvrir la mythologie complexe d’une société, à la fois trahie et honorée par l’un des siens clamant sa réalité franche. C’est le théâtre d’un cadrage mental que rythment Dieu et ses manifestations, le peintre et ses épreuves.

 

Et malhonnête comme un artiste, Leloir repique à Dieu son matériel :

 

- La règle 

 

Tripotant le Dominicain, Leloir a même exposé au couvent dont il tait, complice, le savoir réservé… tout comme les secrets de sa Flandre originelle, Flandre incomplaisante et prompte à remettre à Dieu le soin de justifier.

 

Non que je veuille attester en Leloir quelque perversité… Je cherche ici la source d’un vocabulaire où pèse sans cesse la part de l’Immanent, et paraît le réel jusqu’à la désobligeance. La peinture de Leloir, ce n’est pas un cadeau, c’est une épreuve, comme le jour et sa part de nuit, comme la réalité considérée en face : « Jouissance », peint il y a quarante ans, figurait un homme aux respectables atours, juste marqué d’un rictus au terme de quelque satisfaction peu avouable. « Fabien », peint aujourd’hui, est présenté par le feu qui le porte, être de chair emporté et saisi lui aussi par l’irrépressible d’autres règles…

 

Leloir décline le monde à l’épreuve du Décalogue. Ce « non dupe erre » comme l’affirmait Jacques Lacan, et je gage que sa peinture sera honorée, célébrée quand on l’aura pendu, enfermé, circonscrit parce ce que son ouvrage, épousant l’intime jusqu’aux projections inavouées, énonce ce qui d’usage et de coutume se tait !

 

- L’image du monde

 

Dure destinée, par conséquent, que d’être né être d’art, en mission de remettre aux pigments, aux encres, aux lettres… un miroir de la Création. Mais il ne fait pas doute que Leloir embrasse sa mission et (s’en défend-il ?) honore le monde dont il saisit profils et chromas, dont il fixe par citation rigoureuse ou métaphore exacte de justes restitutions.

 

Capable de paysage, il figure d’abord l’être et l’acte, avec une prédilection pour les révélateurs et les intuitions vilaines. Palette ouverte à la dynamique des contrastes, il ceint l’objet et l’événement dans leur universalité, à l’instant de sa perception ou de la circonstance, entre les deux attributs polaires et complices du Créateur : le phallus et son voile.

 

- L’origine des choses 

 

Ainsi Leloir déploie encore et encore sa triste besogne d’enfant du Christ banni comme le peuple élu, comme si vivre exigeait pour se (re)connaître d’ajouter chaque jour une pièce à l’allégorie exhibée de la Faute.

 

Quand Leloir ligne ses bites, les déchirures, ses douleurs et les combats, ses fragments, quand il voile, couvre, revoile, recouvre les actes et cris de (trop) saintes faces, j’entends le chœur composite des Chaim Soutine, Lucian Freud, Roland Topor, Steven Cohen dont la métaphysique abrupte questionne la franchise de la Promesse.

 

J’en ai assez dit ! L’œuvre d’un artiste est par nature la longue composition des instants à l’épreuve de la règle du Temps… Assez dit sauf à souligner encore que l’inconfort de cet art intègre, loin d’éloigner, invite à la rencontre. Un être social, fût-il peintre, ne fait pas pour faire, mais pour remettre, s’entendre répondre, et rappeler chaque fois par son geste l’importance de ce qu’il offre. Il s’agit de permettre à chacun d’un peu plus et un peu mieux exister.

 

William Maufroy

Conservateur en chef du Patrimoine

Le jour de la conversion de Paul - 2010

 

 

 

 

DOMINIQUE LELOIR !C’est lui le grand méchant loup qui fait peur aux grands-mères en faisant rigoler, sous jupe, les enfants, c’est lui l’empêcheur de dormir en ron-ronnant, qui transforme nos paisibles rêves d’Epinal en hallucinantes réalités, c’est lui le vaurien qui donne du prix à nos banales quotidiennetés, c’est lui le jouisseur qui rit, se moque et qui fouaille, qui voit plus loin et autrement c’est lui l’artiste puisqu’il sait stopper notre course et nous retenir sur ses toiles…Coups de poing au cœur, coups de pied au derrière, pied de nez à la morne bêtise et la norme figée…Il ne tricote pas la tendresse avec de fades fils pastels, et devant son ouvrage, on a beau garder la distance, ses bleus n’en donne pas moins d’indélébiles ecchymoses et ses verts vous rongent bien qu’ils soient souvent peints à l’encre sympathique…Le rouge est toujours là et ne vous quitte plus.

Tomber amoureux d’une œuvre comme d’autres tombent enceintes, sans avoir la subtile connaissance du pourquoi, du comment mais néanmoins l’heureuse certitude de l’aboutissement.

J.JOATHON

 

 

 

 

 

 

 

LA CHATTE GOURMANDE

 

A mademoiselle Zouzou

Chatte de coussin

 

Miaou, chère cousine, miaou !

 

Vous raconterais je mes dernières délices ? Vous dire combien bonne est la crème quand elle est volée ? Imaginez chère cousine, l’onctuosité parfumée de vanille qui tout à coup vous chatouille les narines. Vous même, je crois en auriez quitté votre coussin pour vous rendre aux cuisines. Miaou, miaou, miaou.

 

Vous savez combien les humains sont stupides et naïfs. Ainsi, après que mes deux idiotes de maitresses m’eurent massacré les tympans en poussant d’horribles cris, qu’elles pensaient ressembler à nos chants. Il s’agissait parait il d’une composition musicale de Monsieur Rossini (vous saviez, vous , qu’il avait commis de la musique ? Moi je ne connais de lui que son tournedos, et il aurait du rester dans son domaine, la gastronomie) Donc tout à coup les deux femmes en ayant assez de « miauler, si on peut dire) décidèrent de changer d’activité.

 

Faisant mine de rien je tirais une patte puis l’autre cambrais les reins enfonçais mes griffes dans mon coussin de soie et sautais joyeusement de mon fauteuil. Bientôt je me trouvais dans les jambes de ces demoiselles et me frottais à leurs bas soyeux. Et afin de leur prouver mon affection je plantais juste un peu mes griffes dans leurs dodus mollets, elle aime ca, même si ca leur coute une paire de collants.

 

J’en avais eu la prémonition, elles se rendaient à la cuisine. Miaou. Les sœurs s’adorent et sont in séparable, mais se disputent tout le temps. Quelle aubaine pour des perverses comme nous, chère cousine, miaou. Et c’était des « passe moi le bol, non pas celui là le grand bleu… il est fêlé… qu’est ce que tu as fait du beurre ? Il me faut quatre œufs... Vas les chercher toi-même …. »

 

Pour moi, je m’étais installée sur le rebord de la fenêtre là, ou passe le rayon de soleil et d’où l’on peut tout surveiller. Quand elles vinrent à bout de leur chef-d’œuvre parfumé, qu’il fut sorti du four et posé sur la table ; j’attendis que l’une d’elle fît remarquer à sa sœur qu’il n’était pas opportun de laisser une crème anglais à portée d’un chat, pour lui donner raison.

Hop ! D’un bond sur la table, la crème renversée…

 

Ah quel régal, chère cousine Miaou ! Il parait que les humains raffolent de la crème reversée, comme je les comprends.

 

 

 

 

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